Dire que les mois de janvier et février est la période la plus « pourrie » de l’année, c’est enfoncer des portes ouvertes. La magie des fêtes s’est évaporée, il fait froid, il fait sombre et tout semble gris et triste. La plupart du temps, le blues du mois de janvier n’est rien de plus qu’une déprime passagère. Une fois passées les premières semaines du mois, on reprend pied dans sa vie et dans sa routine. Quand le blues du mois de janvier persiste, ce peut être le signe d’un trouble plus sérieux, d’un symptôme plus profond, n’hésitez pas à me consulter.
Les fêtes de fin d’année ont réveillé vos souffrances enfouies ?
La semaine dernière, j’ai reçu une patiente très angoissée, elle n’en pouvait plus de ce mois de janvier et de son quotidien sans trop savoir pourquoi. Sa sœur lui avait conseillé de prendre rendez-vous avec moi pour essayer de chercher les causes de ce grand mal-être. Les premiers mots qu’elle m’a dits, lors de notre premier entretien téléphonique étaient les suivants :
« Tous les ans, c’est la même chose : avant les fêtes de fin d’année, je sens l’angoisse monter en moi et après elle ne disparait pas vraiment. Tant de joie affichée, ça me déprime. Tant de spontanéité forcée, ça me coince. Pourquoi cette obligation de bonheur ? C’est une période difficile car j’ai de grandes attentes de liens familiaux sereins, mais en fait je suis toujours déçue. Les guirlandes ne suffisent pas à cacher le désert émotionnel et relationnel que je rencontre dans ma famille et avec mes amis. Pourquoi ? »
Cécile W.
Angoissée devant l’injonction au bonheur
Réalité décevante, pression sociale, nostalgie de l’enfance… cette période d’après fêtes et cet horrible mois de janvier froid et gris riment pour certains avec un grand stress, une angoisse ingérable..
C’est un fait, tout le monde n’est pas submergé par la traditionnelle vague d’amour des fêtes de fin d’année. Il arrive même que ces réunions familiales en dépriment plus d’un/e. Comment et pourquoi cette période peut-elle autant saper le moral de ma patiente et de bien d’autres ?
Cette période est souvent fantasmée. On imagine uniquement le féerique : baigner dans la tendresse, déborder de projets d’avenir, rire et faire la fête et la réalité vient parfois décevoir cette vision.
Si la cause de ce vague à l’âme peut être dû à la nostalgie de votre enfance, à la magie des périodes de fêtes, une fois les réjouissances passées, en ce fameux mois de janvier votre déprime est toujours là
Les fêtes peuvent en fait réveiller des conflits non résolus
En effet Noël est traditionnellement une fête de famille, et comme toutes les réunions familiales, Noël peut aussi être le théâtre de tensions. A cette occasion, on est confronté au présent et au passé, à l’histoire familiale et à ce qu’est devenue la famille aujourd’hui. Nous devons aussi faire face à notre propre volonté de nous intégrer à la famille, qu’il faut conjuguer avec notre désir d’émancipation et d’être nous-mêmes. C’est la confrontation entre l’enfant et l’adulte qui sont en nous.
Les repas de famille sont souvent sous tension parce que par définition, ils sont “obligatoires”, par devoir pour beaucoup, pas souvent par envie, par désir. On parle d’obligations familiales. De plus, ce qui fait de nous ce que nous sommes, c’est bien notre histoire, et avant tout notre histoire familiale. Nos difficultés viennent en partie de là. Certes, certaines familles entretiennent des relations paisibles, mais d’autres se transmettent, de génération en génération, des conflits jamais résolus.
Les éléments déclencheurs sont très souvent de vieilles rancœurs jamais apaisées, des reproches à différents niveaux : entre jeunes et vieux, entre enfants et parents (on a toujours quelque chose à reprocher à ses parents…) ou encore entre frères et sœurs. Tout ce qui est marqueur de différence est sensible, la vision de l’argent, de la politique ou encore les choix de vie de chacun, professionnels, amoureux. Cette réunion familiale met aussi en lumière les jalousies entre frères et sœurs, lorsque l’un(e) a réussi et pas l’autre, ou qu’ils ont le sentiment que les parents ont des préférences. Les origines du mal-être sont multiples, cela peut toucher à des choses mal vécues durant l’enfance, ou des révélations qui éclatent au mauvais moment. Au moindre grain de sable, la machine peut s’enrayer, des fêtes de famille sans couac, c’est un peu comme croire au Père Noël. Alors qu’on a tendance à idéaliser les fêtes de Noël, mais elles dérapent souvent.
Anticiper les conflits en amont et comprendre vos blocages émotionnels
Toutes les dynamiques familiales toxiques sont exacerbées par ce regroupement et toutes les obligations et les attentes qui l’entourent et les choses refoulées ressortent bien souvent sous forme de petites piques.Parfois, exploser devant toute la famille est la seule façon que certain/e/s trouvent de révéler leur souffrance aux différents membres de la famille. Les fêtes de famille mettent en évidence l’étendue des comptes non réglés. Les mêmes scénarios s’y reproduisent toujours parce que chacun reste dans son rôle. Alors, pour peu que votre père ou votre mère vous ignore ou que votre frère vous fasse une réflexion désagréable, votre souffrance ancienne non résolue resurgit avec force.
Il faut relativiser le sens de cette fête et cesser de croire que la famille idéale existe Il faut essayer d’être conciliants sans vous laisser marcher sur les pieds par une mère ou une belle-mère ou une fratrie toxique. La famille idéale, c’est simplement celle où chacun/e peut se sentir en sécurité et être autonome
Pour désamorcer vos tensions, il vous faut prendre conscience des maux qui vous rongent, comprendre vos blocages émotionnels et déraciner ces pensées qui créent souffrance chez vous…
La Thérapie de Transformation Rapide pour vous accompagner à être vous et sereine aux prochaines fêtes de Noël et pas seulement !
C’est une démarche exigeante qui demande un authentique travail intérieur. Les blessures non résolues appartiennent à l’inconscient de votre histoire familiale. Il y a des secrets de famille, des non-dits… Ce qui est transmis à notre insu, c’est une souffrance qui plane, qui se traduit par les mots, par le silence, les émotions, les jeux relationnels. Les relations familiales sont d’autant plus complexes qu’elles ressemblent à un écheveau : en famille, c’est le premier lieu où l’on apprend l’amour, mais c’est aussi celui des premières déceptions, souffrances et peurs, celui où l’on se construit, où l’on apprend à se connaître, où l’on est façonné par les autres. Mais cette plongée dans vos racines sera libératrice si elle est faite avec un professionnel, au cours d’un travail qui vous permettra de libérer votre inconscient, de dépasser votre souffrance et de grandir.
La RTT (la Thérapie de Transformation Rapide) est une thérapie très efficace et rapide (de 3 à 10 séances maximim) qui permet de remonter à l’origine de votre blocage et d’en comprendre les causes profondes. Ce programme vous aide à comprendre les blocages émotionnels qui inhibent votre potentiel à être vous, à trouver le bonheur, l’estime de vous et la paix intérieure. Et la compréhension est la clef de la transformation. Comprendre comment, où et pourquoi ces croyances ont été développées va vous permettre de déraciner définitivement ces pensées négatives qui se répercutent au niveau mental, émotionnel et physique.
C’est ce qu’on appelle la reprogrammation subconsciente et alors vous vivrez la vie que vous méritez en vous délivrant des chaines qui vous empêchent d’avancer.
Si vous souhaitez savoir comment cette thérapie peut vous aider, contactez-moi pour une séance découverte.